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Élections professionnelles agricoles : Pour des modèles viables, vivables et attractifs

Depuis plus de 40 ans nous n'acceptons pas de travailler pour rien.
Pour des modèles viables, vivables et attractifs.

Pour que nos métiers soient vivables, et pour pouvoir nous sentir considérés égaux par rapport aux autres travailleurs français, nous devons pouvoir accéder à des congés plus facilement: le minimum pour un français travaillant 35h/semaine est de 5 semaines de congés payés par an. Nous qui travaillons plus de 60h/semaine, nous souhaitons pouvoir nous permettre au moins ces 5 semaines annuelles : soit par un crédit d'impôt égal à 35 jours (au lieu des 14 actuels), soit par la prise en charge de la rémunération d'un salarié pendant 35 jours par an.
Reprenons la main sur notre revenu ! Ne laissons pas les bénéfices de notre production à des groupes industriels et/ou multinationaux

Pourquoi nos céréales du Lauragais, nos broutards de la montagne passent t'elle de « main à main » pour être commercialisé/ engraissé à l'étranger alors que nous pourrions développer des filières locales de transformation et de consommation ?
Stoppons la spéculation sur nos productions et gardons la maîtrise pour ENFIN avoir un revenu décent de notre métier d'agriculteur.
Le gouvernement a trahis les intérêts des éleveurs et des céréaliers en zones intermédiaires : le soja OGM entré à droits de douane nuls, le colza et la lentille importés du Canada, produites avec des normes différentes, sont autant de freins au développement de la diversification des cultures en limitant leur rentabilité en France.


Le projet de la Confédération paysanne est un projet agricole et de société qui permet aux paysans et à notre territoire un avenir désirable et constructif. ???? développer et créer des filières locales en créant des ateliers de transformation et commercialisation collectifs
L'agro-industrie ne nous nourrit pas, elle se nourrit sur nous !

Un métier attractif, trop de blocages à l'accès



Oser être paysan est un combat de tous les jours. Lutter pour s'installer, chercher de la terre disponible se battre pour l'obtenir, cocher toutes les cases de l'installation, trouver les bons interlocuteurs, souvent revoir ses priorités, et ensuite se frotter à tous les services (la  PAC*, les autorisations, les normes, etc ) sans parler du climat qui est notre partenaire de tous les jours.

Oser être paysan, c'est faire tous les métiers à la fois. Mais  l'administratif prend de plus en plus de temps.  
Oser transmettre quand arrive l'âge de la retraite, cette ferme rêvée et modelée durant toutes ces années, à un-e jeune animé-e de la même passion et souhaiter qu'il-elle puisse vivre de son métier.

 

Gardons la maîtrise du foncier pour des terres vivantes


Pour que les terres agricoles soient effectivement travaillées par des paysans qui en vivent, nous devons inciter les propriétaires terriens non agriculteurs à les proposer en fermage à des paysans. Le fermage doit être vu comme la meilleure manière d'utiliser ses terres sans devoir les vendre. Proposer un avantage fiscal pour les propriétaires ayant un contrat de fermage avec un paysan ?
Le foncier agricole est en train d'être accaparé par de grands groupes industriels, nous ne voulons pas de fermes-usines complètement déconnectées du réel travail paysan. La force de la France, c'est d'avoir su garder un maillage dense de fermes variées, qui font encore travailler des milliers de familles. Il faut protéger ce savoir-faire, ces vocations paysannes, contre les projets d'urbanisation à outrance, d'agrandissement des fermes-usines et contre la spéculation foncière.



La terre est la base de notre métier.

Oser être souverains, c'est protéger la destination agricole du foncier, empêcher l'artificialisation, lutter contre la spéculation et favoriser l'accès à des projets viables et vertueux. 
Depuis longtemps, la croissance des villes s'est faite par étalement. Grignotant ainsi les terres les plus proches qui étaient parfois les plus fertiles. Toulouse est une des villes dont la croissance démographique est la plus rapide en France, entraînant une forte pression foncière par l'artificialisation et l'augmentation du prix du foncier.
 La démobilisation agricole, illustrée par une diminution constante du nombre de chefs d'exploitation, conduit à une augmentation de la taille des exploitations mais aussi à de la déprise, avec des terres qui partent en friche. Le travail avec la SAFER et les autres organismes susceptibles d'intervenir sur le foncier (terre de liens foncière de la région Occitanie) doit être renforcé pour engager un remembrement favorable à la profession (installation et pérennisation) et maintenir des prix avantageux pour les paysans.


Protégeons les élevages par des pratiques et des environnements diversifiés



MERCOSUR, TAFTA, CETA, Nouvelle Zélande, exportations ukrainiennes, l'Union Européenne signe à tour de bras … Depuis plus de 30 ans, la Confédération Paysanne dénonce ces accords de libre-échange qui tirent les prix et la qualité vers le bas. Ils se font au détriment du revenu paysan et de l'intérêt général.

Un tourbillon de nouvelles maladies, FCO*, MHE, grippes et pestes diverses viennent détruire des pans entiers de nos potentiels de production : combien de canards gavés cette année en Haute-Garonne ?! … Nous dénonçons les abattages administratifs aveugles : abattre des animaux sains pour protéger d'autres animaux sains ?!! dans quelle folie vivons nous ? Lorsqu'ils sont de règle, les abattages administratifs doivent être ciblés uniquement vers les animaux porteurs de la maladie.
Les filières doivent être relocalisées pour éviter la dissémination par les transports, y compris pour les abattages, via des abattoirs mobiles. Nous devons redévelopper des couvoirs, et des ateliers de transformation de proximité. L'engraissement doit être repensé pour pouvoir être réalisé par les exploitants eux-mêmes.
Comme les agronomes l'ont fait en redécouvrant l'importance du vivant dans les sols, les vétérinaires et les spécialistes de production animale doivent mener leur révolution technique et culturelle qui permettra de reprendre confiance dans les équilibres vivants, l'animal dans son milieu.

Les vaches seraient-elles  toxiques pour le climat ?  … le Danemark vient de décider une taxe carbone de 100 € / par vache et par an !!  La société Bovaer (DSM – Blackrock)  vend du  3-nitrooxypropanol (3-NOP) qui agit en inhibant une enzyme appelée méthyl-coenzyme M réductase (MCR), ce qui permettrait de limiter la production de méthane dans le rumen de la vache… !!
Nous dénonçons les mensonges et les fausses solutions à des problèmes qui n'existent pas : les animaux font partie du cycle du carbone, ils sont essentiels à l'équilibre et à la biodiversité des milieux agricoles et naturels.

Le centralisme administratif dominé par le principe de l'ouverture de parapluies en cascade, l'externalisation du commerce, la gestion par la peur sont les fossoyeurs de toute innovation.

Les activités d'élevage doivent rester décentralisées, proches des sources d'alimentation, proches des zones de consommation, ainsi les transports seront limités, la gestion des effluents doit être réduite (voies solides) et simplifiée, ainsi la souveraineté alimentaire sera reconstruite dans chaque territoire, ainsi nous aurons plaisir à redécouvrir que nos produits sont beaux et bons, que nos paysages sont plaisants et que nos voisins ruraux et citadins sont heureux de partager avec nous un destin commun.

Le pire avec les rêves, c'est que nous les réaliserons. Ce n'est qu'une question de temps, parce que les modèles industriels, le mépris, le gigantisme sont voués à l'échec, la population cherche sa souveraineté alimentaire, et l'obtiendra.


Être acteur de l'environnement, notre cadre de travail.


Aujourd'hui les agriculteurs subissent deux fois les aléas: une première fois dans leurs résultats technico-économiques et une deuxième fois par des normes ou des conditionnalités inadaptées et inapplicables. 
Oser être souverains, c'est construire ensemble un chemin pour adapter nos filières aux difficultés présentes et futures et mettre en place les outils d'accompagnement pour que ce chemin soit viable pour tous. 
Depuis le remembrement agricole des années 50, le monde agricole a été guidé vers des choix qui ont appauvri son écosystème. Par conséquent, nos exploitations sont devenues plus sensibles, plus fragiles. 
Il est temps de changer cela ensemble. 
Nous devons remettre le paysan au centre de la gestion du paysage, des ressources en eau, en sol, en biodiversité. La société civile ne pourra pas faire sans nous pour manger, boire, vivre dans un territoire agréable car nous serons des acteurs reconnus de l'environnement qui est notre cadre de travail.



Oser être souverains, c'est prendre en compte cette diversité en gardant la maîtrise de nos produits et de leur valorisation. Ainsi nous valoriserons nos terroirs, nos savoir-faire et seront fiers de vivre de notre travail. 
La production de denrées alimentaires est la vocation première du métier de paysan et elle doit le rester. Nous ne pouvons concevoir cette mission sans porter le plus grand soin à la qualité des produits, base de la santé des consommateurs, et au fait que notre environnement doit la supporter, voir en être enrichi, de façon à assurer la pérennité de cette production alimentaire dans le temps. 
Pour protéger le consommateur de produits inadaptés, pour lui garantir un approvisionnement, y compris en cas de crise, il est nécessaire d'avoir des producteurs nombreux, locaux, diversifiés et à l'abri des vagues de produits étrangers.



C'est notre droit de définir la politique agricole et alimentaire, sans dumping et être en rupture par rapport à l'organisation économique actuelle des marchés agricoles. 
Mais depuis la guerre en Ukraine, la FNSEA* lui redonne un sens, celui de “nourrir le monde” pour justifier le maintien d'un système reposant sur la compétitivité économique et la captation de marchés internationaux, ce qui favorise des productions industrielles intensives tout en nous fragilisant, nous paysans. Nous ne pouvons rivaliser avec des volailles et céréales ukrainiennes, des agneaux de Nouvelle Zélande ou du blé dur Canadien.

Pas de souveraineté alimentaire sans paysannes et paysans nombreux ! La destruction de l'emploi paysan, savamment menée par la FNSEA* aux manettes depuis des décennies, est une catastrophe pour la souveraineté alimentaire
La Confédération paysanne 31 à mener depuis plusieurs années des actions pour promouvoir et défendre la souveraineté alimentaire sur le département :
- Création et développement du réseau DIRECT PAYSANS dans le département pour favoriser les circuits courts. DIRECT PAYSANS souhaite soutenir économiquement des productions agricoles, majoritairement locales, dans une démarche de maintien et de développement d'une agriculture artisanale, écologique et paysanne respectueuse de l'environnement et des hommes. DIRECT PAYSANS contribue ainsi à la mise en place d'une micro-économie solidaire sur le territoire et vise à rendre viables les petites fermes familiales.
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direct-paysans.fr
 - Travail en collaboration avec le Conseil Départemental pour le développement des circuits courts et le développement de la restauration collective via la plateforme Agrilocal
- Aide et accompagnement aux porteurs de projet souhaitant devenir agriculteurs
- Apéro paysans pour faire découvrir nos productions locales 
- Actions pour dénoncer les marchandises importés (blocage du Marché International de Toulouse, Centrales d'achat de Carrefour,..) 


Notre projet : Favoriser un approvisionnement de nos productions sur la métropole Toulousaine et dénoncer les traités internationaux


NOUS CONTACTER Confédération paysanne de Haute-Garonne